Vue d’Europe : La gestion de la Covid-19 en Pologne

16 novembre 2020

Depuis le 24 octobre dernier, l’ensemble du territoire polonais est classé zone rouge en raison du taux de reproduction élevé du coronavirus.

Des mesures gouvernementales pour limiter la propagation

Face à ce contexte, le gouvernement a mis en place des mesures similaires à celles du gouvernement français. Il a ainsi été recommandé aux polonais de limiter au minimum les sorties et le port du masque a été rendu obligatoire sur tout le territoire.

Par ailleurs, les rassemblements de plus de 5 personnes ont été interdits.  Seuls les produits de première nécessité peuvent être achetés. Les musées, cinémas, théâtres, galeries d’art et centres culturels sont fermés depuis le 7 novembre. Les établissements de services néanmoins fonctionnent tout en respectant les mesures sanitaires. Quant aux établissements scolaires, ils poursuivent l’enseignement à distance.

La prise en charge du covid-19 par les acteurs du secteur de l’assurance

En matière de Prévoyance, la majorité des contrats d’assurance ne comportent pas de clauses d’exclusion en cas de décès ou d’invalidité suite à une pandémie.

En ce qui concerne la Santé, quelques acteurs ne paient pas les frais d’hospitalisation en cas de covid-19, mais la majeure partie des assureurs remboursent des indemnités journalières en cas de séjour hospitalier dû à une pathologie liée au covid-19.

Le secteur privé en Santé couvre généralement les soins ambulatoires.  Les coûts d’hospitalisation et les traitements liés au Covid sont pris en charge par le système public. Quant aux tests Covid, ils peuvent être réalisés dans le secteur public ou privé.

Les produits d’assurance collective proposés sur le marché ne couvrent pas la perte de gains en cas de maladie.  Certains acteurs proposent cette couverture en souscription individuelle. En cas d’Incapacité accident ou maladie, le secteur public prend en charge jusqu’à 6 mois, à hauteur de 80% du salaire en cas d’accident ou de maladie, et 100% en cas d’accident du travail ou de maternité.

Si la Pologne avait été relativement épargnée lors de la première vague, cette dernière est touchée de plein fouet par la deuxième. De plus, le manque avéré de médecins aggrave les effets de l’épidémie : ils ne sont que 238 pour 100 000 habitants, soit le pire ratio de l’Union européenne selon Eurostats. Le manque de financements publics est un début d’explication puisque la Pologne consacre moins de 5% de son PIB à la santé alors que la moyenne européenne est de à 7%.

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